LE PRÉSIDENT DES ETATS-UNIS DONALD TRUMP A ANNONCÉ, AU COURS D’UNE INTERVIEW ACCORDÉ À AXIOS, LE 30 OCTOBRE 2018, VOULOIR RÉVISER, PAR DÉCRET, LE DROIT DU SOL (JUS SOLI) LEQUEL DROIT STIPULE QUE TOUT ENFANT NÉ SUR LE TERRITOIRE AMÉRICAIN A LA NATIONALITÉ AMÉRICAINE, A APPRIS LE GARR.
L’annonce de vouloir mettre fin à la citoyenneté pour les enfants de non-citoyens et les immigrants non autorisés nés sur le territoire américain a été faite en pleine campagne, soit une semaine avant les élections législatives américaines.
«Nous sommes le seul pays au monde où, si une personne arrive et a un bébé, le bébé est citoyen des Etats-Unis… avec tous les avantages», a déclaré le président des Etats-Unis.
Donald Trump, dans cet entretien télévisé, a poursuivi que «c’est ridicule, il faut que cela cesse» sans toutefois préciser la date à laquelle il compte implémenter son projet.
Selon plusieurs experts internationaux, le président américain devrait se heurter à des obstacles juridiques majeurs et certains pensent même qu’il ne pourra prendre une telle décision.
Cependant, le sénateur républicain Lindsey Graham a applaudi fortement l’annonce de Donald Trump. Il a souligné que le président est prêt à s’attaquer à ce qu’il appelle une «politique absurbe» qui, selon lui, favorise l’immigration illégale aux Etats-Unis.
Donald Trump multiplie ces derniers jours les déclarations autour de la thématique de l’immigration. Des «villes de tentes» à la frontière avec le Mexique seront construites et les migrants devront attendre. Ceux qui n’obtiennent pas l’asile retourneront chez eux, a-t-il lancé fermement.
Le GARR estime que l’exécution d’un tel projet aura des conséquences totalement négatives sur l’avenir des migrants et de ses descendants et peut porter atteinte au droit à la nationalité de certaines personnes. Il appelle à la mobilisation de toutes les organisations et institutions américaines qui ont l’habitude de prendre position pour la cause des droits de la personne en vue de faire obstacle à un tel projet. Il en appelle aussi aux organisations nationales, internationales et régionales à apporter leur solidarité afin d’éviter l’application de ce plan.